lundi 25 juillet 2016

Des vignettes pour lutter contre la pollution automobile

En France, la voiture avant tout !

On le sait, la voiture est un des premiers facteurs de pollution atmosphérique. Et pourtant, il est très difficile de s'en passer que ce soit pour des raisons pratiques ou culturelles.  Selon le baromètre GreeniQ, la France est le mauvais élève en la matière : 47 % des Français effectuent leur trajet domicile/travail en voiture. C’est le score le plus élevé de tous les pays sondés. Seuls 10 % y vont à pied et 14 % en transport en commun. Les Russes sont les plus gros marcheurs : près d’1/4 d’entre eux préfèrent marcher.

Le co-voiturage encore peu développé

Heureusement les Français sont de plus en plus sensibles au co-voiturage, même si cette pratique reste marginale : si 12 % des Turcs et 10 % des Français utilisent ou se sont renseignés sur le co-voiturage, cette pratique est peu développée dans les autres pays. C’est le cas notamment de l’Espagne et des Pays-Bas avec 3 %.

La nouvelle vignette anti-pollution

A compter du 1er Juillet 2016, le gouvernement propose aux automobilistes une vignette de couleur destinée à mieux gérer la circulation et lutter contre la pollution en ville. Le petit papillon ne sera toutefois utile que si les communes décident, comme Paris et 200 villes européennes, de mettre en place notamment des zones d'accès restreint.

Des vignettes, pour quoi faire?

Ce "certificat qualité de l'air" identifiera les véhicules selon leurs émissions (oxydes d'azote, particules).
Depuis la loi de transition énergétique de 2015, les collectivités peuvent créer des zones d'accès restreint. L'automobiliste, selon sa vignette et les règles prises par les maires, pourra - ou non - circuler dans les zones à restriction, toute l'année ou certains jours, bénéficier de certains modes de stationnement ou de voies réservées.
La pollution atmosphérique, troisième cause de mortalité évitable, responsable de 48.000 décès annuels en France, est pour une bonne part liée aux transports. A Paris, 44% des concentrations de particules viennent du trafic routier (près de 60% si on inclut les importations), souligne Airparif, chargé de la surveillance de l'air (Source France Soir). 
Ce dispositif, baptisé "Crit'Air", concerne aussi les deux-roues, les utilitaires légers, les poids lourds et les autocars, avec une classification différente. Dans les rues, des panneaux de signalisation devront indiquer les mesures en vigueur.

Et vous où en êtes-vous avec la voiture ? Pour testez votre Green iQ et le publier c'est ici.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire